Le Contexte - avec un grand C comme Crack !

J

igoku. Au Japon. Rien qu'à entendre ce nom, les Japonais tremblent et devinent tout de suite de quoi il s'agit: dans leur langue cela veut dire Enfer.

La maison Jigoku est une maison de correction réputée comme très rude, et ce dès sa création durant la Seconde Guerre mondiale, à l'époque ou l'île n'était qu'une fourmi écrasée par les bottes des soldats américains et qu'elle se détruisait de l'intérieur. De nos jours, le Japon est un pays développé, et la criminalité monte en flèche malgré les mentalités des nippons. Il a fallu agrandir le site et le rendre conforme aux normes d'hygiène et de sécurité, et c'est son tout nouveau directeur, Kyoshiro Tanaka, qui a dirigé les opérations. Désormais il veille sur les détenus et sur le personnel, qui est loin d'être irréprochable et qui a failli salir la réputation de la maison de nombreuses fois dans le passé.

À l'extérieur, Jigoku paraît honorable: les parents désabusés, les médias et les politiciens la prônent. Elle est symbole d'honneur, de combativité et de tradition, et souvent ses détenus choisissent une insertion dans l'armée ou dans les autres forces de l'ordre. En résumé, c'est la fierté du pays.

Mais à l'intérieur, qu'en est-il vraiment ? Peut-on être sûr que l'on nous cache pas le vrai visage de Jigoku ? Porterait-elle bien son nom ? Des rumeurs circulent entre les murs sales des cellules. Un meurtre voire plusieurs auraient eu lieu en ces lieux, commis aussi bien par des délinquants que par des fonctionnaires. On parle aussi d'un médecin au comportement étrange. De gardiens de cellules aux méthodes musclées. Le directeur fermerait-il les yeux sur tout cela ? Et les jeunes en cellule, qu'en est-il d'eux ? Pourquoi tant de haine ? Que faut-il chercher à comprendre sans prendre le risque de le regretter ... ?

Crédit: Cali' in Epicode